Bientôt le bruit des détonations -de la barbarie nationaliste- parvinrent jusqu'au château d'Alba, sur les hauteurs rocheuses de la cité du Ksar.
Alexander fut mis au courant par son Chambellan de cette agitation. Son premier réflexe fut de proposer, ou plutôt d'imposer, à son hôte, SGE Kalazam, de rester l'invité du Palais tant que cela serait nécessaire.
Il fait ensuite appeler en son bureau deux personnes inconnues jusqu'alors...
- Colonel Popescu, Colonel Abaramovitch, voilà que la situation dégénère, comme nous le craignions. Voilà le moment de déployer cette force armée que nous avions formée à cette éventualité de l'arrivée de la barbarie...
Un moment silencieux fit apparaître comme encore plus fatidique la sentence du Ksar
- Que la garde Alexandernaia fasse son oeuvre, que la paix soit ramenée en ma capitale. Que les bourreaux improvisés deviennent victimes, que les tortionnaires rejoignent les geôles! Votre corps a le champ totalement libre: au coucher du soleil demain soir Alba doit être calme, les fautifs punis et les victimes lavées de l'ignominie! ALLEZ!
- J'oubliais, dit-il emporté, les assassins de l'ancien Pacha seront mis au pilori pendant 3 jours en place publique, puis à la fin de ce laps d'humiliation pendant lequel la population aura le droit de coups, ils seront décapités publiquement, leurs corps seront brulés et leurs biens saisis afin de payer les funérailles du Pacha...
Alexander se mit aussitôt à espérer que les fous de ce soulèvement n'allaient pas avoir eu le temps de décimer ce que qu'Alba avait d'intellectuels, philosophes ou religieux...
Il se dirigea vers on bureau et pris sa plume afin de rédiger un courrier officiel pour le fils de l'ancien Pacha, qu'il connaissait personnellement.